La République démocratique du Congo a remporté une victoire importante en matière de patrimoine, lundi, lorsque l’UNESCO a retiré l’une de ses réserves naturelles de la liste des sites menacés, a déclaré l’agence des Nations unies.
L’UNESCO a salué les efforts de conservation du pays et l’engagement du gouvernement à interdire la prospection pétrolière à Salonga, le plus grand parc public de ce vaste pays d’Afrique centrale.
Le Comité du patrimoine mondial a cité des « améliorations concernant son état de conservation » dans sa décision, selon un communiqué publié lundi.
« Le suivi régulier de la faune sauvage montre que les populations de bonobos (singes) restent stables sur le territoire malgré les pressions passées, et que la population d’éléphants de forêt commence à revenir », précise le communiqué.
Ce serait « une occasion de repenser la gestion de la tourbière en vue de quantifier sa capacité à absorber les émissions de carbone », a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse dans un communiqué.
La Salonga est la plus grande forêt tropicale protégée d’Afrique et abrite 40 % des singes bonobos de la planète, ainsi que plusieurs autres espèces menacées.
Le parc a été créé en 1970 par le dictateur Mobutu Sese Seko et figurait sur la liste des espèces menacées depuis 1984.
Le parc abrite également des crocodiles à museau fin et des paons du Congo.