Les forces de sécurité nigérianes ont tué plus de 13 000 civils au cours des 10 dernières années, selon une organisation non gouvernementale axée sur la promotion de la démocratie et des droits de l’homme en Afrique.
Le Centre pour la démocratie et le développement affirme que la torture, la détention illégale et les exécutions extrajudiciaires au cours de la dernière décennie sont devenues « courantes » en toute impunité.
Les autorités nigérianes n’ont pas encore réagi publiquement au rapport.
Les chercheurs disent avoir examiné le parcours démocratique du Nigéria au cours des deux dernières décennies dans plusieurs domaines, notamment les droits de l’homme, la liberté de la presse et la participation des citoyens à la gouvernance.
Leur rapport publié mardi critiquait ce qu’ils ont appelé l’usage d’une « force excessive » pour lutter contre les séparatistes et les activités « terroristes » ainsi que les manifestations pacifiques.
La recherche a également cité la gestion par les autorités des manifestations nationales #EndSARS de l’année dernière contre la brutalité policière.
Le centre affirme que les événements ont créé un environnement de peur parmi les citoyens de la plus grande démocratie d’Afrique.
Il soutient que les forces de sécurité doivent recevoir plus de formation sur les droits de l’homme et que les contrevenants doivent être tenus responsables, et que les citoyens doivent être autorisés à participer pleinement à la gouvernance pour un développement approprié.
