
Le continent africain aura besoin de 30 milliards de dollars américains d’ici 2030 pour faire face aux impacts négatifs du réchauffement climatique et prévenir les catastrophes naturelles pouvant découler de ce réchauffement climatique.
C’est ce qu’a fait savoir Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de l’Union Africaine à la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
D’après le Président de la RDC, l’année 2030 sera marquée par une baisse du PIB pouvant atteindre 15% des réductions de la production agricole.
« S’agissant particulièrement du réchauffement climatique, il convient de rappeler qu’il reste moins de six semaines avant la COP26 et 9 années avant 2030. Pour l’Afrique, l’année 2030 sera marquée par une baisse du PIB pouvant atteindre 15%, une réduction des rendements agricoles et une forte augmentation du risque d’inondation côtière dans les pays insulaires. Pour faire face à ces impacts négatifs, d’ici à cette échéance fatidique, le continent africain aura besoin de 30 milliards de dollars américains par an pour s’adapter », a dit Félix Tshisekedi, Président en exercice de l’Union Africaine.
D’après lui, ce montant de 30 milliards de dollars américains devrait passer à environ 50 milliards de dollars américains d’ici 2040.
« C’est pourquoi, je lance un appel à la communauté internationale en général et aux amis de l’Afrique en particulier de soutenir le programme d’Accélération de l’Adaptation en Afrique (AAA) dirigé par la Global Center Adaptation (GCA) et la Banque Africaine de Développement, programme qui entend mobiliser 25 milliards de dollars américains en cinq ans pour aider l’Afrique à supporter les chocs des changements climatiques », a indiqué Félix Tshisekedi.
Bien que cela soit une réalité, il faut noter que le réchauffement climatique est une notion qui reste abstraite pour plusieurs africains.
A cet effet, un travail de fond dans la sensibilisation doit être mené au sein de différentes communautés locales pour faire prendre conscience de ce danger qui guette la planète Terre.