Occupées par les forces armées rwandaises sous couvert du Mouvement du 23 mars (M23) depuis le mois de juin 2022, certaines localités du Territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu vivent le calvaire.
Dans son discours, le jeudi 3 novembre 2022, sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la partie orientale de son pays, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a indiqué que plus de 200 000 personnes ont été forcées d’abandonner tout derrière eux pour trouver un refuge ailleurs.
« Au moment où je fais cette adresse, nos agresseurs occupent certaines localités dans le territoire de Rutshuru occasionnant ainsi un drame humanitaire avec plus de 200 000 compatriotes forcés de fuir les affres terroristes dans les zones de combats. Ils se retrouvent en dehors de chez eux sans logis, sans nourriture et sans soins. Des instructions précises ont été données au Gouvernement pour leur rassemblement et prise en charge. », a dit le Président Félix Tshisekedi.
Au- delà de ces efforts fournis par le Gouvernement, le Président Félix Tshisekedi appelle à un élan général de solidarité pour alléger la souffrance de ces congolais victimes de la barbarie des ennemis de la paix.
Bien que cette situation que traverse cette partie de la RDC ne soit pas nouvelle, dès son avènement au pouvoir, Félix Tshisekedi dit avoir toujours privilégié l’option diplomatique pour la résolution de ce conflit.
« Comme vous pouvez le constater, malgré notre investissement et les efforts fournis dans optique diplomatique, la paix et la sécurité ne sont pas au rendez-vous. Garant de l’indépendance, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, je réitère mon engagement constitutionnel de défendre la Patrie jusqu’au sacrifice suprême. », martèle le Chef de l’État congolais.
Ainsi, Félix Tshisekedi invite « les hommes en uniforme de la République Démocratique du Congo au sens élevé du patriotisme en ce temps particulièrement exceptionnel de la RDC de défendre et de protéger l’intégrité territoriale et d’assurer la sécurité des congolaises et des congolais contre toute agression ou
attaque d’où qu’elle vienne ».