Sitrafer/Camrail: Le consortium d’avocats SCP TCHOUNGANG & NAKON, Serge BAKOA, BITON Martin invite les médias pour un point de presse du mardi 21 septembre 2021 à 11 heure précise dans la salle de conférence de la SCP à côté de l’Hôtel la Falaise bonajo(Douala).
La filiale du groupe Bolloré avait tenté de mettre fin à l’assistance judiciaire dont bénéficiait la Société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer), société d’entretien du chemin de fer dont elle a favorisé la liquidation. Le concessionnaire avait versé au dossier une série documentaire constituant ses preuves que la Sitrafer et son Administrateur Directeur Général Jacques Bimaï étaient en mesure de supporter les frais de justice afférent au litige qui les oppose. Soit 1,5 milliards.
L’affaire s’est déportée au pénal au mois de juillet 2020 après que le directeur général ait constaté « le faux et usage de faux » dans le déploiement de l’autre partie. Les titres de propriétés immobilières présentés par Camrail pour appuyer sa requête s’étaient avérés être des faux. L’Administrateur Directeur Général avait alors porté plainte au Tribunal de grande instance avec constitution de la partie civile contre Camrail et toutes les personnes que révèlerait l’information judiciaire. Il est à rappeler que cette affaire date de plus de de 11 ans aujourd’hui, et que depuis 2016, les personnes morales sont pénalement responsables et que par ailleurs le faux et usage de faux en écriture publique est un crime, répréhensible dans le cadre du Code pénal.
L’Administrateur Directeur Général Jacques Bimaï et Sitrafer sollicitent la réparation du préjudice subi sur les plans économiques, social et moral, sans oublier la dégradation de l’image de l’homme public.Une situation qui aura occasionné la chute de plus de 88% du chiffre d’affaire de sa société, passé de plus de 2 milliards à quelques 280 millions de fcfa.
Malgré les nombreuses tentatives engagées il ya plus de 11 ans par l’avocat historique de Sitrafer, Maitre Serge BAKOA, négociations reprises en 2018 par le consortium d’avocats présidé par le cabinet la SCP TCHOUNGANG-NAKONG, le groupe Bolloré et sa filiale Camrail SA n’ont jamais daignés répondre favorablement aux différents appels à négociation. De ce fait, seules les procédures judiciaires camerounaise, et peut être internationales, pourraient départager les parties.