Au Nigeria, des hommes armés ont enlevé au moins huit personnes dans un hôpital du nord-ouest du pays, selon la police.
L’attaque a eu lieu au Centre national de la tuberculose et de la lèpre à Zaria, tôt dimanche matin. Selon les rapports, le nombre de personnes enlevées par le groupe est plus élevé et comprend des infirmières et des enfants.
Il y a eu récemment une série d’enlèvements dans des écoles et des universités pour obtenir une rançon. La police a déclaré que les hommes armés, dont on pense qu’ils appartiennent à des groupes criminels connus localement sous le nom de « bandits », ont ouvert le feu sur un poste de police de la ville.
Pendant qu’ils étaient engagés dans la fusillade, un autre groupe a attaqué l’hôpital. « L’attaque du poste de police était une distraction pendant qu’un autre groupe attaquait les dortoirs des travailleurs du centre de santé », a déclaré un résident local à l’agence de presse AFP.
Le groupe s’est enfui avec les victimes dans une forêt voisine. Un employé de l’hôpital, qui a demandé à ne pas être nommé, a déclaré à la BBC Hausa que les hommes armés avaient enlevé au moins 12 personnes, dont trois enfants de moins de trois ans et un adolescent.
Un responsable du gouvernement local a déclaré que les troupes intensifiaient leurs efforts pour retrouver les victimes.
Les enlèvements sont fréquents dans le pays
En février dernier, près de 300 écoliers ont été enlevés dans une école de l’État de Zamfara.
Selon les autorités, les récentes attaques contre des écoles dans le nord-ouest du pays ont été perpétrées par des bandits, un terme générique désignant les kidnappeurs, les voleurs à main armée, les voleurs de bétail et autres milices armées opérant dans la région, qui sont essentiellement motivés par l’argent.
Depuis l’enlèvement très médiatisé en 2014 de 276 écolières du lycée de Chibok par des militants islamistes de Boko Haram dans l’État de Borno, d’autres groupes armés ont eu recours à des enlèvements massifs d’élèves.
