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Monde : au 26 mai 2022, le baril du pétrole brut Brent grimpe à 114,43 USD et WTI à 110,84 USD

Les prix du pétrole Brent et WTI ont atteint respectivement 114,43 et 110,84 dollars, ce jeudi 26 mai 2022.
Le Brent qui est un type de pétrole brut utilisé comme standard dans la fixation du prix du brut et comme matière première pour les contrats à terme sur le pétrole est vendu ce matin à 114,43 USD le baril.

Sur le marché international, le Brent sert comme référence de prix pour le pétrole d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient.

Par ailleurs, le West Texas Intermediate (WTI), également connu sous le nom de Texas Light Sweet, est un type de pétrole brut utilisé comme standard dans la fixation du prix du brut et comme matière première pour les contrats à terme sur le pétrole auprès du New-York Mercantile Exchange. Il se négocie ce jour à 110,84 USD le baril.

En cause, des tensions persistantes entre les deux puissances productrices de ce produit notamment la République fédérale de la Russie et l’Ukraine, en guerre depuis plusieurs mois déjà.

Si aujourd’hui la cause principale reste la tension entre les deux pays précités, plusieurs autres facteurs sont évoqués par des spécialistes du secteur pour justifier cette hausse spectaculaire des prix des produits pétroliers sur le marché international depuis le début de cette année.

D’après les spécialistes en la matière, si la hausse des prix du pétrole brut et celle des produits dérivés sont liées, elles ne s’expliquent pas de la même manière.

Certes, la croissance de la demande joue dans chaque cas un rôle fondamental, mais alors que le renchérissement du pétrole brut résulte d’une quasi-disparition des capacités excédentaires de production, l’augmentation des prix des produits raffinés s’explique par une inadaptation de l’offre à la demande.

Contrairement aux deux premiers chocs pétroliers qui ont résulté d’une rupture de la production de pétrole, il existe un fort consensus pour attribuer la hausse des prix du brut depuis 2000 à un choc de demande. Pour autant, une analyse plus poussée révèle d’autres facteurs explicatifs.

Ces facteurs sont notamment l’instabilité dans le Moyen-Orient et la guerre qui prévaut en Ukraine.

Face à cette situation, la République Démocratique du Congo qui estime ses réserves pétrolières à plusieurs de 600 000 milliards de dollars américains, tient à lancer l’exploitation de 16 blocs pétroliers déjà identifiés pour accroître sa production afin de faire face à cette crise.

Le Ministre congolais des Hydrocarbures, Didier Budimbu, s’est engagé à booster ce secteur capable de générer plusieurs milliards de dollars en faveur du Trésor public.