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Les chefs des services de renseignement d’Afrique de l’Est appellent à un front uni contre le terrorisme

Les groupes rebelles et les forces terroristes sont en déroute et seront bientôt neutralisés en Afrique de l’Est.

C’est ce qu’a déclaré mardi un haut représentant du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), Claude Ibalanky Ekolomba, lors de la quatrième réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité de la RDC, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda et de la Tanzanie à Bujumbura.

« Les attaques actuelles dont vous parlez, ce sont des groupes qui sont en déroute en fuyant, ils commettent des massacres en cours de route, donc ça ne nous dérange pas, surtout que nous savons qu’ils ont été déracinés de là où ils étaient positionnés ou basés. Donc, dans peu de temps, on n’en parlera plus ». a déclaré Ekolomba.

Centré sur le thème : « le renforcement de la confiance vers une coopération régionale accrue pour neutraliser les forces négatives », la réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité était la quatrième édition.

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Faisant référence aux récentes attaques terroristes contre des églises catholiques en RDC, il a déclaré que l’État islamique veut s’installer dans la région. D’où la nécessité d’une coalition pour l’affronter.

« Ce n’est pas un secret que l’État islamique veut s’installer dans la région des Grands Lacs en utilisant la RDC comme base, mais ils ont déjà été déracinés dans les deux bases, les deux points où ils étaient centrés. Mais c’est un problème qui concerne la région. Ce n’est pas un problème pour la seule RDC », a souligné M. Ekolomba.

La réunion a également vu la présence de représentants du Secrétaire général des Nations Unies dans la région des Grands Lacs, d’un délégué de la Monusco et de l’Union africaine (UA).

En juin, le commandant des forces américaines en Afrique, le général Stephen Townsend, a déclaré lors d’un forum de défense virtuel que la propagation du terrorisme s’est poursuivie de manière relativement constante. Al-Shabab, basé en Somalie, compte à lui seul jusqu’à 10 000 combattants.