À un mois des Jeux olympiques de Tokyo, la Somalie s’apprête à envoyer sa première athlète féminine de taekwondo aux jeux du Japon.
Plus de 11 000 athlètes sont attendus aux Jeux de Tokyo, jeux reportés l’année dernière en raison de la pandémie Covid19. Aucun athlète représentant la Somalie n’a jamais remporté de médaille aux Jeux olympiques, mais Munirah Warsame, 20 ans, travaille dur pour être la première lorsqu’elle participera aux jeux d’été. Munirah Warsame, athlète de taekwondo est née en Grande-Bretagne de parents somaliens.
Elle affirme que porter le drapeau de son pays au Japon sera un moment de fierté. « Le sentiment de représenter mon pays aux Jeux olympiques pour la première fois est irréel, car j’en ai rêvé toute ma vie depuis l’âge de six ans, lorsque j’ai commencé à pratiquer le taekwondo. C’est aussi une expérience tellement excitante ; j’avais prévu de représenter mon pays pour la première fois aux Jeux olympiques et, inshallah (si Dieu le veut), je ferai honneur à moi-même et à mon pays », a déclaré M. Warsame.
« Le potentiel de l’équipe nationale somalienne est assez brillant et prometteur. Je pense que nous avons une équipe actuelle petite mais forte, avec de jeunes membres prometteurs, et que nous pourrons voir beaucoup plus de résultats lors des futures compétitions. Les seules contraintes que nous avons sont les fonds nécessaires pour permettre aux athlètes de bénéficier d’un temps de ring précieux et de participer à davantage de compétitions et de camps d’entraînement », a déclaré Ricardo.
Le taekwondo n’est pas un sport très connu en Somalie. Mais Ahmed Issa, le vice-président de la Fédération somalienne de taekwondo, affirme que celle-ci mène une campagne de sensibilisation dans le pays afin de trouver des athlètes plus compétents comme Warsame, qui pourraient représenter la Somalie dans les compétitions internationales.
« La fédération somalienne de taekwondo prévoit de recruter davantage de jeunes pour pratiquer ce sport, notamment dans les universités, les collèges et les écoles. Nous essayons d’organiser des séances d’entraînement gratuites et d’engager des entraîneurs spécialisés de niveau international afin que les gens soient vraiment intéressés par le taekwondo », a déclaré M. Issa.
