+26
°
C
Max:+29
Min:+19
Mar.
Mer.
Jeu.
Ven.

G20-Covid-19: 75 milliards de dollars nécessaires pour éviter un nouvel impact mondial

Lors du sommet des ministres des finances du G20 qui s’est tenu vendredi à Venise, en Italie, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Mme Ngozi Okonjo-Iweala, a exhorté les responsables présents à intensifier les efforts de dons, de distribution et de soutien à la fabrication de vaccins contre le coronavirus.

Ces efforts visent à combattre la crise sanitaire mondiale en cours.

« Dans la pandémie qui se poursuit, l’inégalité d’accès aux vaccins entre les pays développés et les pays en développement est un véritable problème et nous devons y remédier. »

En outre, un rapport présenté par le groupe d’experts indépendants de haut niveau a recommandé que les gouvernements du monde s’engagent à augmenter le financement collectif pour se préparer à la prochaine crise sanitaire mondiale.

Les experts affirment que la somme d’au moins 75 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années sera nécessaire pour éviter que la pandémie de coronavirus n’ait à nouveau un impact mondial à plusieurs niveaux.

Le groupe d’experts a également lancé une mise en garde : « Le monde est loin d’être équipé pour prévenir ou arrêter la prochaine pandémie… Il est fort probable que la prochaine pandémie survienne dans les dix ans à venir, qu’elle soit due à une nouvelle souche de grippe, à un autre coronavirus ou à l’un des nombreux autres agents pathogènes dangereux.

« Son impact sur la santé humaine et l’économie mondiale pourrait être encore plus profond que celui de COVID-19. »

L’initiative de financement proposée permettrait de financer un réseau coordonné de surveillance et de recherche sur les maladies infectieuses, des systèmes de soins de santé plus résilients, une meilleure gouvernance pour gérer les crises et une meilleure capacité mondiale de production de vaccins.

« Nous devons tirer les bonnes leçons de cette pandémie afin d’être bien préparés pour la prochaine », a ajouté Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce.