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France: L’acteur comédien français Dieudonné M’Bala M’Bala devant la justice suisse après la condamnation en France

L’acteur comédien français Dieudonné M’Bala M’Bala comparaitra ce lundi 5 juillet à Genève en Suisse pour des propos négationnistes qu’il aurait tenus dans le pays lors de spectacles en 2019. Cette comparution fait suite à de nombreuses condamnations du polémiste en France. Le procès qui devrait avoir lieu en mai dernier, a été reporté en juillet par la présidente du tribunal de police de Genève qui avait refusé de juger le comédien en son absence, alors que d’après son avocat, il était en tournée en France. Il est accusé de « discrimination raciale » dans des propos tenus dans le pays à différents endroits les le 4 et 6 janvier 2019 et les 28 et 29 juin 2019.

M’Bala M’Bala est aussi poursuivi pour « injure » à l’encontre de la Coordination intercommunautaire suisse contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad). Il fera également face aux accusations personnelles du secrétaire général de la Cicad, Johanne Gurfinkiel. Il le poursuit pour « diffamation » dans des propos tenus le 22 novembre 2019 lors d’une interview sur une chaîne YouTube à Genève. Par ailleurs, après que sa condamnation par un tribunal correctionnel en 2019 à trois ans d’emprisonnement, dont deux ferme, ainsi que 200.000 euros d’amende, pour détournement de plus d’un million d’euros de recettes non comptabilisées de ses spectacles, ait été confirmé en appel fin juin, M’Bala M’Bala a encore été condamné vendredi.

Banni des réseaux sociaux

Il a été reconnu coupable d’« injure publique » et « provocation à la haine » dans trois différentes affaires. Il a écopé de quatre mois de prison et de deux amendes de 10.000 et 5000 euros. Dieudonné a déjà été condamné dans plus de 20 affaires pour diffamation, discours de haine et appui au terrorisme. Il a été définitivement banni des principales plateformes en ligne, telles que YouTube, Facebook, TikTok et Instagram en raison de son utilisation de « termes déshumanisants à propos des Juifs » au nom de la lutte des médias sociaux contre les contenus haineux.