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COVID19 :  Docteur Weriwoh Tembeng God Fred, coordonnateur National Médecine Africaine Cameroun.

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Le Docteur Weriwoh Tembeng GodFred (à l’extrême droite de la photo), coordonnateur national de la médecine africaine au Cameroun est formel : l’efficacité de la médecine africaine n’est plus à démontrer, surtout dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Selon Dr Weriwoh, l’Organisation mondiale de la santé approuve même la médecine africaine qui a fini de faire ses preuves.

 Docteur Weriwoh Tembeng God Fred, coordonnateur National Médecine Africaine Cameroun. « la médecine africaine représente plus qu’un médicament conventionnel, il faut la rendre visible pour que sa fréquentation ne soit plus exclusivement nocturne »

Quel est l’apport de la médecine africaine dans la lute contre le covid19  au Cameroun ?

La médecine conventionnelle est complètement perdue devant la covid19 et quand le Professeur français Didier Raoul parle de traitement à la chloroquine, il est important de souligner que cette molécule est extraite des écorces africaines. Le Président Malgache a décidé de sortir son pays de l’institution onusienne, c’est justement parce qu’elle manque de considérations et ne procède qu’à la propagande des grands groupes pharmaceutiques. Au Cameroun, nous avons Mgr Kleda qui soigne par les plantes et je souligne au passage que la plupart des condiments utilisés dans la cuisine africaine sont médicamenteux et bio, idem pour les fruits.

Nombreux sont les politiques qui sollicitent cette médecine, c’est l’approbation officielle qui manque pour la rendre visible. Tout ceci pour indiquer son importance dans le traitement de cette pandémie mondiale.

Les pays occidentaux avaient prédits le chaos pour les pays africains, c’est le contraire qui se produit et c’est visible. Nombreux sont les travaux significatifs des chercheurs, tradi-praticiens et autres de la médecine alternative qui mettent en avant les produits qui découlent de nos recherches dans cette lutte.

Le fait d’appartenir au corps de l’armée représente-t-il un frein pour vos travaux de  recherches ?

Nous avons de grands chercheurs dans l’armée et cela ne cause aucun problèmes, au contraire. Je tiens à souligner que dans mes travaux de recherche, le constat est que la médecine conventionnelle ne représente que 20% et 80% sont pour la médecine africaine que l’on peut repartir en cinq parties: -10% pour la médecine spirituelle, 40% pour la médecine tradi-spirituelle, 10% pour la médecine naturelle, 10% pour la médecine ancestrale et pour finir 10% pour la médecine traditionnelle.

 Pour vous, la pandémie actuelle covid19 représente-t-elle la pathologie du siècle ?

La plus grande pathologie est l’ignorance et la soigner c’est donner  l’information au plus grand nombre. Une rencontre avait eu lieu avec les parlementaires et il ne fait aucun doute qu’il en suivra un texte de lois pour rendre visible l’action et les effets de la médecine africaine. Il est à souligner que cette rencontre avait pour initiateur le Président de la chambre basse. Cela va faciliter la collaboration entre la médecine africaine et la médecine conventionnelle.

Existe t-il une façon particulière de procéder au diagnostic pour concernant la médecine africaine ?

Oui, plusieurs méthodes existes ; le sable, les cauris, la corne, les feuilles, l’eau, les yeux, les pierres etc.

peut-on avoir un cas clinique ?

Nous avons reçu il y peu un cas d’ulcère du pied qui n’obtenait pas de résultats probants. Avons fait appel aux interventions croisées d’un tradi-spiritualiste et d’un tradi-praticien qui ont extraient du pied du malade une bille, des cadenas, une coquille d’escargot. Le traitement qui a suivit était plus que satisfaisants.

Avez-vous gardez quelles relations avec l’hôpital Henri Mondor situé en banlieue française et spécialisé dans les urgences depuis votre départ en 1988 ?

Un agréable souvenir, je ne suis pas reparti vers eux spécialement. Ce qui est primordial est le souvenir que j’en garde, c’est peut être grâce a mon passage dans ce prestigieux établissement que je me suis orienté quelques années plus tard vers la recherche.

Qu’il me soit permis de souligner une primordialité, dans son message du 19 mai 2020 à la nation, le Président Paul Biya déclarait : « J’en appelle à une sorte d’union sacrée de toutes les forces vives de la Nation pour combattre la pandémie du Coronavirus. […] J’encourage également tous les efforts visant à mettre au point un traitement endogène du COVID-19. Consacrons toutes nos énergies à la lutte contre cet ennemi commun. »