C’est un grand retour pour le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun, absent depuis plusieurs années de la scène cinématographique africaine, dont il est l’une des deux grandes figures aux côtés d’Abderrahman Sissako. Déjà habitué de la Croisette à Cannes, l’ancien ministre tchadien de la Culture est de nouveau en compétition – une troisième fois – pour la Palme d’Or avec son nouveau film ‘Lingui, Les Liens Sacrés’.
Le dernier long métrage qu’il a présenté au plus grand festival du film au monde était Grigris , en 2013. Et le dernier prix qu’il a remporté était le Prix du Jury 2010 pour Un Homme Qui Crie , quatre ans après avoir remporté un prix similaire à Venise pour le superbe Daratt, Saison Sèche .
Il fait également un retour discret sur la Côte d’Azur en 2016 pour projeter son documentaire Hissein Habré, Une Tragédie Tchadienne. Il racontait le combat courageux et déterminé des victimes de la dictature pour obtenir des réparations pour les abus subis dans les années 1980.
