
Le premier introduit auprès du Rep-Cod est conseiller métropolitain, conseiller municipal, ancien 3ème adjoint au maire de Bordeaux, tout comme il est directeur général de la Fondation Pierre Castel. Il est accompagné de Yannick Kwetchoua, le président du Club Bordeaux-Cameroun-France et du club des Bâtisseurs africains. Autour de Louis Paul Ngantcha, le maître des céans, il y a le sénateur Otte Mofa Andrew, le Vice-président ; les députés Koa Mfegue, la vice-présidente d’honneur ; Ngalle Daniel (Sg) et Douvaouissa Aissa (Sga) sont bien installés dans la spacieuse salle de réception du tout nouveau siège du Réseau.
« Je voudrai vous remercier pour votre volonté de faire en sorte que la diaspora camerounaise ait un espace, son propre territoire au sein de la Nation camerounaise. Je voudrai saluer la détermination, le déterminisme, pour qu’on en soit là aujourd’hui », a lancé Pierre De Gaétan Njikam au bureau du Réseau.
On a constaté une convergence de vues et d’actions entre le Rep-Cod et l’élu de Bordeaux. Aux yeux de ce dernier, fait partie de la diaspora camerounaise, toute personne d’origine camerounaise, quel que soit le lieu de sa nationalité, désireuse de contribuer au développement du Cameroun et de contribuer à son unité.
« J’ai eu la chance d’être formé au Cameroun et partout où je vais, je ne manque pas d’affirmer ma camerounité. J’essaye de renvoyer l’ascenseur. La nationalité est un fait social de rattachement. Mon nombril est enterré à Kribi, dont je reste attaché au Cameroun », a-t-il confessé devant la presse.
Par ailleurs, Pierre De Gaétan Njikam est le Directeur général de la Fondation Pierre Castel.
« Nous accompagnons les jeunes, les jeunes entrepreneurs, les jeunes étudiants, ils choisissent également la voie de l’entreprenariat dans 4 pays aujourd’hui : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Rdc », indique-t-il.
Un moment marqueur au sein de la diaspora camerounaise à Paris, est la visite de Paul Biya à Bordeaux les 22 et 23 juillet 2009. Dans son sillage est né le club Bordeaux-Cameroun-France qui par la suite a permis à la diaspora de mieux se structurer.
« Le paysage associatif de la diaspora est divers et riche. Il est question de mettre les uns et les autres ensembles selon les catégories socio-professionnelles », souligne-t-il.
Ainsi peut-on citer Efracam qui regroupe tous les élus de la diaspora, au niveau politique, syndical, professionnel et autres. La diaspora camerounaise qui est l’une des meilleures du continent selon les termes de Gaétan Njikam, se reconnaît dans le Rep-Cod. Efracam permet de disposer d’une diversité de compétences et des ressources pour traiter des sujets que seule l’élite politique ne peut pas traiter ou gérer même s’il doit donner l’impulsion et le cadrage.
« Nous serons certainement plus efficaces pour voir tous les contours d’une problématique à adresser, surtout dans le sens d’agir au Cameroun pour soutenir les collectivités », assure-t-il comme le demande d’ailleurs Louis Paul Ngantcha.
Arnaud Ngatcha, l’adjoint à la maire de Paris
Il est introduit auprès du président du Rep-cod et les siens en compagnie du chargé de mission à l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Après avoir suivi les explications de Louis Paul Ngantcha sur les attentes du Rep-cod pour une coopération décentralisée avec la ville de Paris, l’élu parisien d’origine camerounaise a indiqué qu’il y a des possibilités pour que
« la ville de Paris puisse notamment à travers la coopération que nous menons dans les villes, et la coopération que nous menons sur le terrain avec les différents villes notamment Douala et bientôt Yaoundé, de pouvoir associer les parlementaires ».
Par ailleurs, il a fait état aussi , puisque les parlementaires sont les relais dans les territoires, qu’ils doivent être aussi des relais des politiques publiques que le ville de Paris peut apporter notamment en matière de formation des fonctionnaires locaux.
« Cela peut permettre à travers le système de coopération internationale que nous mettons en place mais aussi à travers l’Association internationale des maires francophones (Aimf) dont la maire de Paris est la présidente, de former les fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions »,
a-t-il ajouté avant de conclure que la Marie de Paris a plusieurs possibilités de pouvoir entrer en en collaboration, en coopération avec plusieurs élus locaux du Cameroun.
« Nous sommes très heureux de recevoir Monsieur Arnaud Ngatcha, adjoint au maire de paris chargé des relations internationales et de la Francophonie. Comme je l’ai dit tantôt, il fait partie aussi de notre fierté. Même s’il est Français par sa nationalité et qu’il est élu français, il a une part du Cameroun en lui. Son père était Camerounais. Quand nous le voyons, nous nous reconnaissons un peu en lui »,
s’est ouvert en retour le président de Rep-Cod.
« Nous avons été mandatés des présidents des deux chambres du parlement de recevoir la diaspora qui est de passage au Cameroun, voir avec eux comment ils peuvent apporter leur contribution pour le développement du pays. Lui en tant qu’élu, nous le recevons afin qu’on aide nos collectivités, et la ville de Paris au niveau de la coopération décentralisée fait beaucoup »,
a-t-il affirmé avant d’ajouter que pratiquement 30 milliards sont investis chaque année par Paris dans la coopération décentralisée internationale.
« Nous voulons que la ville de Paris aide davantage nos communes. La ville de Paris le fait déjà avec Douala et bientôt Yaoundé, mais il n’y a pas que Douala et Yaoundé au Cameroun. Le Cameroun c’est pratiquement 90% de mairies rurales. Nous avons entamé aujourd’hui un premier contact qui va se perpétuer »,