Depuis des lustres, la communauté Beti Ekang traverse de multiples stigmatisations du fait des affinités identitaires à certains dirigeants et au Président de la République Paul Biya.
Ces constructions idéologiques erronées ont entraîné une déferlante haineuse au point où certains marchands et gourou de haine ont appelé au soulèvement contre les Ekangs et d’autre à leur extermination par un génocide ou les Beti Ekang seraient ciblé.
Nous avons tous entendus les appels haineux de Patrice Nganang, enseignant- universitaire travestit en gourou génocidaire. La radicalisation du discours et des attitudes s’est manifestée par des attaques physiques. Le but était d’atteindre le point d’explosion qui pourrait entrainer le Cameroun dans une guerre fratricide et fragmentaire.
Nonobstant la pluralité de ces initiatives barbares, les Beti Ekang ont su marcher sur les oeufs et on ainsi pu éviter au Cameroun une tragédie dont les conséquences auraient été inévaluables.
Malgré cette retenu des beti Ekangs nos compatriotes mal intentionnés ont continués a distiller des messages de mauvaises consciences cet à dire des accusations fallacieuses et infondées contre les beti Ekang en gros la stigmatisation avec pour but de stigmatiser ce peuple.
Comment peut on garantir le vivre ensemble dans un tel climat de méchanceté ?
Les appels aux soulèvements génocidaires s’accélèrent, des concitoyens diffusent davantage des messages dont le siège est l’extermination des Ekang, malgré l’hiver de la haine ethnique, héritée de certaines idéologies lugubres, les Beti Ekang continuent de protéger le vivre en commun par leur capacité à accepter les autres.
Dans ce contexte de propagation génocidaire il devient urgent d’interpeller l’élite traditionnelle EKANG BETI afin d’opposer des répliques à ces entrepreneurs du mal qui expriment de plus en plus la volonté de détruire le vivre ensemble sans craindre des répressions pénales.
Les lettres ouvertes contre le peuple BULU, les appels au Génocide, les appels au soulèvement. Ces appels à l’insurrection tribale contre les BETIS commencent à nous installer dans un sentiment d’insécurité et d’inconfort.
C’est aussi l’occasion d’interpeller l’Elite Ekang beti et la communauté Beti vers un idéal d’unité et de conciliation.
Sommes nous incapables de réveiller nos capacités de cohésion et de collaboration ?
Pourquoi la jeunesse Ekang n’a t’elle pas de leader ?
Pourquoi n’avons nous pas des espaces de dialogue et de conciliation ?
Ne sommes nous pas capables de dépasser nos querelles inter-personnelles au profit de notre communauté ?
Jusques à quand allons nous continuer à vivre ainsi? Comment pouvons nous reformuler la vision de la communauté Ekang dans un contexte d’adversité ?
Ou sont passées les valeurs traditionnelles conduites par nos ancêtres ? la fratrie, l’hospitalité, le pardon…. où sont nos ainés qui sont dépositaires de ces valeurs? qui sont les garants de ces valeurs nourricières pour la survie de notre communauté ?
Des carrières et des vies sont mises en périls. Dans ce contexte ou nous avons permis à nos concitoyens de nous pénétrer et de fonder avec nous des filiations diverses. Comment garantir la cohésion sociale avec ces communautés qui deviennent de plus en plus multiples et parfois violentes.
Ou sont les Ekangs ???