Au nom de quoi, de quels principes ? 😭😭😭😭
Qu’il me soit permis de commencer par m’incliner, de rendre hommage a la mémoire de notre compatriote, dont les restes ne seront que le fruit de nos imaginations, du fait que nous retournerons tous autant que nous somme poussière, la poussière du désert Saharien sera à jamais confondu aux reste de notre jeune compatriote.
Jeunesse camerounaise, c’est avec consternation et désolation que j’adresse ce propos. Ceux et celles qui se forgent un idéal de paradis dans la seule et unique idée que le bonheur c’est en Europe. Avec certitudes, je puis leur affirmer qu’ils se trompent, se trompent lourdement. Le cliché “bling bling” importé par ceux qui, étant allés clandestinement en Europe disent avoir réussi est très souvent chimérique.
Certains parviennent effectivement à entrer en occident par des voies peu recommandées.
Mais allez-y voir dans quelles activités ceux-ci se livrent pour survivre et, les évoquer ici ne saurait en aucun cas être une plus value. Forte de ce postulat, il serait vint de m’expliquer les raisons d’une décision de partir, quand on sait, pour ne cite que le cas de notre jeune sœur. Elle qui qui visiblement n’avait pas une vie de chiffonnière parce que propriétaire d’un salon de beauté. C’est cet effort participatif par tous et pour tous qui nous est demandé pour le développement de notre cher pays.
Le temps est venu pour notre jeunesse de comprendre qu’on peut se construire au pays et avoir une vie heureuse et ceux malgré un contexte parfois pas évident. Croire en son potentiel reste un atout majeur dans toute société, la notre n’en est pas exang. Partir de son pays à la recherche d’un meilleur être est envisageable, mais les conditions adéquates et réglementaires se doivent être l’exigence, la clandestinité une fatale erreur.
Prendre le risque d’abandonner son enfant, sa famille, ses proches pour la quête d’un bonheur chimérique. Les femmes vendues et réduites à l’esclavage sous toutes ses formes les plus atroces dans certains pays. Au nom de quoi? Ces milliers de morts dans ces océans de sables et ses déserts d’eau devraient nous interpeller depuis longtemps déjà. Si il l’a été avant, l’Europe n’est plus un Eldorado.
Le tissu d’escroquerie qui se tisse autour du commerce de l’illusion doit cesser. Il est fort désolant de constater que des créatures de Dieu portent en eux des gènes de méchancetés, au point d’attirer leurs semblables dans le couloir de la mort.
La culture étant ce qui nous reste quand nous avons l’impression d’avoir tout perdu, l’artiste trouvera toujours les mots qui nous interpelle dans leurs textes et cela a juste titre. L’on peut s’amuser à penser que le texte de Sergeo Polo dans l’une de ses Odes : « l’Europe n’est pas le paradis », retrace par expérience des réalités vécues est de nature à décourager. Le discours de : ” Laissez nous allé découvrir que mbeng n’est pas le paradis”, doit cesser.
Prenons conscience de nos atouts, dans la ferme conviction que l’Europe peut simplement être pour nous un lieu de villégiature. J’ai foi en la jeunesse, celle là qui se veut battante. Chers jeunes, je vous invite à tourner définitivement le dos à l’émigration clandestine.
Mme CATHY MEBA
Présidente Fondatrice de la Kylia-Rose Foundation
Conseillère régionale du Sud