Le continent africain doit former au moins 5 000 doctorants dans les domaines de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique, au cours des cinq prochaines années, si elle veut tirer profit de l’économie numérique. C’est ce qu’indiquent les estimations du professeur Tom Ogada, Directeur exécutif du Centre africain d’études technologiques (ACTS).
D’après les conclusions des experts d’ACTS, l’Afrique connaît un déficit de chercheurs en matière d’Intelligence Artificielle (IA).
A l’origine de cette situation, le manque d’opportunités de formation, de ressources financières et d’infrastructures adéquates dans les universités.
« Notre institution a fait une analyse de la situation pour identifier les compétences qui seront nécessaires pour développer l’économie numérique et nous avons établi qu’il existe un déficit de compétences en Afrique à tous les niveaux, du secondaire à l’université jusqu’au doctorat », a déclaré Tom Ogada.
Pour rappel, l’intelligence artificielle (IA) est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains.