Au terme de sa Conférence annuelle qui s’est tenue du lundi 21 au jeudi 24 mars 2022, l’Association africaine des raffineurs et distributeurs (ARDA) est parvenue à la conclusion selon laquelle la mise en œuvre de la transition énergétique doit tenir compte des besoins spécifiques de l’Afrique et de chaque partie du globe.
D’après, le Directeur exécutif de l’ARDA, Anibor Kragha, « en lieu et place de cibler des objectifs globaux fixés pour des pays à l’empreinte carbone plus élevée que celle des nations africaines, et ayant les fonds et les infrastructures nécessaires à l’atteinte de ces objectifs, ARDA a proposé de se rendre à la COP 27 prochaine avec une feuille de route adaptée à une transition énergétique durable et réalisable en Afrique ».
A cet effet, ces experts ont proposé pour la prochaine rencontre mondiale sur le changement climatique, un plan d’action qui sera axé premièrement sur la modernisation des raffineries afin de fournir du carburant faible en soufre.
Deuxièmement, ce plan devra mettre l’accent sur le gaz naturel et l’amélioration des chaines de livraison de combustibles.
En troisième lieu, pour finir, ce plan consistera à investir dans les énergies renouvelables afin de générer de l’électricité.
Rappelons qu’à la COP 26 les pays africains s’attendaient plus que jamais à un engagement des pays riches pour financer sa réponse au changement climatique, une position qu’a déplorée ARDA lors de sa conférence annuelle.