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AfricAvenir-Prince Kum’a Ndumbe III

Né à Douala, au Cameroun, au sein d’une famille royale, Prince Kum’a Ndumbe III est envoyé en Allemagne à l’âge de 15 ans, ou il effectue le lycée au Maria-Theresia Gymnasium à Munich et passe son bac (“Abitur”). Il poursuit alors ses études universitaires à Lyon, en France et passe des doctorats en Histoire, en Sciences Politiques et en études germaniques. Dans sa dissertation, il traite des plans pour l’Afrique développés par le régime nazi, un sujet très jusque là ignoré par la communauté scientifique et dont la publication sera longtemps refusée en Allemagne. C’est le fameux philosophe français Jean-Paul Sartre qui, en apprenant de ce scandal, décide de publier une version abrégée dans son journal “Les temps modernes”.

Grâce à ses recherches pionnières, il est coopté à Paris, comme premier Africain et à titre personnel au sein du Comité International d’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale aux côtés de personalités comme Henri Michel/France, Général Pavel Jiline/URSS, Ferrucio Parri/Italie, Arthur Funk/USA, A.H. Paape/Pays-Bas, Jean Vanwelkenhuyzen/Belgique, F.W.Deakin/ GB, Takashi Saito/Japon, Avraham Alsberg/Israel, W.A.B. Dougals/Canada, R.S. Sharma/Inde, Wolfgang Schumann/RDA, M.Broszat/RFA, etc.).

Après un double doctorat en Histoire et en Études Germaniques, Prince Kum’a Ndumbe IIIenseigne à l’Université de Lyon II et à l’Université Catholique de Lyon pendant plusieurs années, avant de retourner au Cameroun en 1979, où il obtient la Chaire d’Études Germaniques à l’Université de Yaoundé I (1980-1987).

En 1989, il a accompli son agrégation (Habilitation) au Département de Science Politique de la FU de Berlin sur la politique africaine de la République Fédérale  Allemande (RFA) et enseigne par la suite régulièrement à Berlin pendant plus de dix ans. Prince Kum’a Ndumbe III a pendant ces années couvert un grand nombre de thèmes comme l’idéologie et la politique raciste, la politique coloniale allemande et européenne, la politique africaine de l’Allamegne, les résistance anticoloniales, les rapports euro-africains, la démocratisation, l’aide au développement, la prévention et résolution des conflits et la renaissance africaine, et a largement publié chacun de ces sujets.

Entre 1993 et 1999, le Prince Kum’a Ndumbe III travaille comme consultant pour diverses institutions allemandes sur la démocratisation et la prévention des conflits. La plus remarquable de ces consultations est son évaluation en 1997 du travail de GTZ (assistance technique allemande) au Rwanda dans le cadre de laquelle il formule des recommendations pour une aide au développement à charactère préventive de conflit.

Mais en plus d’être un érudit et un professeur d’expérience internationale, Prince Kum’a Ndumbe III est aussi poète et écrivain ayant publié plus de trente œuvres non-scientifiques, pour la plupart des pièces de théâtre et des nouvelles en Douala, en allemand et en français.

Entre 1981 et 1991, Prince Kum’a Ndumbe III est élu Président de l’Association des Poètes et Ecrivains Camerounais (APEC), puis Vice Président de l’Association des Ecrivains de l’Afrique Centrale AEAC (1985-1991) et depuis 2002 Membre du conseil de l’Association pour les droits des auteurs à Yaoundé. En 2003, un de ses poèmes – un hommage au savant panafricaniste Cheikh Anta Diop est mis en musique par le groupe afropéen internationalement reconnu, Les Nubians.

En décembre 2008, Prince Kum’a Ndumbe III est honoré au Bénin pour son engagement infatigable pour la renaissance culturelle de l’Afrique par le « Trophée africain de la citoyenneté – catégorie Arts et culture ». En avril 2013, la A.D. King Foundation et la African Diaspora World Tourism Awards l’introduisent dans le panthéon des célébrités mondiales (« African Diaspora World Tourism Awards – Hall of Fame Honorees ») à Atlanta et lui décerne le Prix du « Savant 2013 en Culture et Héritage ».

Depuis 2003, Prince Kum’a Ndumbe III vit et travaille à nouveau de façon permanente au Cameroun et voue la plupart de son temps et de son énergie à la consolidation de ce qu’on peut appeler le projet de sa vie – la fondation AfricAvenir.