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Afrique : 1,13 milliard USD approuvés par la BAD pour financer un Plan de production alimentaire d’urgence dans 24 pays

Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 15 juillet 2022, un total de 1,13 milliard de dollars en financements mixtes pour les programmes de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence.

En effet, ce plan est déployé dans 24 pays repartis comme suit :
• Afrique de l’Ouest (8) : Côte d’Ivoire, Gambie, Libéria, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
• Afrique de l’Est (5) : Burundi, Kenya, Tanzanie, Somalie, Soudan du Sud.
• Afrique australe (6) : Eswatini, Madagascar, Malawi, Mozambique, Zambie, Zimbabwe.
• Afrique centrale (4) : Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Tchad.
• Afrique du Nord (1) : Égypte.
Le Vice-Président de la Banque pour l’Agriculture et le Développement humain et social, Beth Dunford, a indiqué que « c’est une semaine historique pour la Banque africaine de développement et la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence ».
Et de poursuivre : « Ces programmes vont permettre de se procurer les semences adaptées au climat dont nous avons tant besoin; d’accéder à des engrais abordables et d’engager des réformes politiques pour permettre au secteur agricole de fournir des solutions immédiates, à moyen et à long terme, aux défis auxquels les pays membres régionaux sont confrontés. »
D’après elle, « la Facilité se concentre sur les cultures de base qu’importent de nombreux pays du continent, en grande partie de Russie et d’Ukraine ». Or, pour l’Afrique, indique-t-elle, la guerre entre ces deux pays entraîne un déficit d’au moins 30 millions de tonnes de denrées alimentaires.
Elle est toutefois persuadée qu’une mise en œuvre réussie de la Facilité va donc permettre de produire 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, soit plus que la quantité importée cumulée de Russie et d’Ukraine. Les agriculteurs africains produiront alors quelque 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja.
Le programme s’appuie, notons-le, sur le succès de l’initiative de la Banque dénommée « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique » (TAAT).